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Voyage en side-car au Maroc 66

Publié par : pierre49590 le 28/10/2025
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Chers fidèles lecteursDésolé pour la parution du 66 après le 67, un incident technique a inversé le processus.Merci encore pour votre attention et vos notes !Elle nous susurra : et bien les garçons, moi je veux bien vous faire monter au Paradis d’Allah, mais il est pas interdit de vous faire plaisir entre vous ! Embrassez vous voyons ! Faites-vous des câlineries.Peter a eu un sursaut, comme s'il venait de redescendre brutalement sur terre, arraché à l'extase par une douche glacée. Ses yeux, à moitié voilés par le plaisir quelques secondes plus tôt, s'ouvrirent en grand, trahissant une sorte d'incompréhension scandalisée.— Non mais ça va pas ? On est des mecs, nous, des vrais ! C'est pas parce qu'on est bite à bite qu'on va se faire maintenant des papouilles ! Il recula légèrement, tentant de reprendre une contenance, comme s'il essayait de s'extraire d'un engrenage dont il n'avait pas anticipé la mécanique troublante.Mais Djamila, accroupie entre nous, planta son regard noir et rieur dans le sien, avec cette lueur de défi propre aux femmes qui savent exactement ce qu'elles font.— Mais ça n'a rien à voir, Peter. Tu t'imagines des trucs. Ce n'est pas une déclaration d'amour, juste… une offrande.Elle marqua une pause, souriante, puis ajouta, avec une douceur troublante :— Vous aimez comme des frères, non ? Vous partagez tout, vous êtes complices comme jamais… Pourquoi ne pas partager ce moment sans cette foutue barrière que vous mettez dans la tête ? Ce n'est pas un baiser qui va changer quoi que ce soit à votre virilité.Et faussement désinvolte.— Tu crois quoi ? Que les guerriers grecs n'étaient pas des mecs ? Pourtant, ils étaient fiers, ils étaient forts, ils se battaient à mort… et ils n'avaient pas peur du contact avec un frère d'armes. Ce n'est pas une question d'être un "vrai" mec ou pas. C'est une question de désir, de plaisir.Puis, avec une moue coquine, elle croisa les bras sous sa poitrine nue et lance, catégorique :— Allez, embrassez vous, ou j'arrête.Peter ouvrit la bouche pour manifester, puis la referma, pris au piège par l'argumentaire implacable de Djamila. Il me regardait, cherchant du soutien, une échappatoire.Moi, je le détaillais un instant. Il était là, nu, son corps vibrant encore du plaisir qu'elle lui prodiguait, son regard hésitant, partagé entre la provocation, l'amusement et quelque chose d'autre qu'il n'identifiait peut-être pas encore.Je le vis hésiter, alors, dans un élan espiègle et sans lui laisser le temps de réagir, je me penchai vers lui et, d'un geste léger, furtif, presque enfantin, je déposai un rapide baiser sur ses lèvres.Il sursauta à peine, trop surpris pour réagir autrement. Puis je reculai, souriant, et lui lançai en rigolant :— Voilà, c'est fait, elle n'a plus d'excuse pour s'arrêter.Djamila éclata de rire.Peter, lui, passa un doigt sur ses lèvres, comme s'il voulait vérifier ce qui venait de se passer. Puis, lentement, un sourire se dessina sur son visage.— T'es un vrai enfoiré, toi… souffla-t-il, mi- amusé, mi- désabusé.Djamila ne se laissa pas duper par mon petit baiser rapide. Avec un sourire faussement outré et insistant, le regard pétillant d'espièglerie :— Non, non, ça, ça ne compte pas. Je veux un vrai baiser.Sa voix résonna doucement dans la salle, un défi lancé en plein vol, suspendu entre nous.Peter me fixa alors, interdit. Son regard, clair et perçant, se troubla légèrement. Il vacillait entre amusement, incrédulité et cette part d'inconnu qui, sans qu'il le dise, semblait l'intriguer autant que moi.Je voyais les pensées défiler à une vitesse fulgurante derrière ses yeux. Il analysait, pesait, évaluait. Moi, en revanche, je n'osais cette fois-ci prendre l'initiative. Trop risqué. Trop périlleux. Je le laissais décider.Un silence s'installa, épais, vibrant. Nos visages restèrent figés dans cette étrange attente, nos souffles à peine troublés par l'air chaud de la pièce. Nos têtes s'inclinèrent imperceptiblement, presque en miroir l'une de l'autre, comme si, à travers cet infime mouvement, nous nous évaluions une dernière fois. Un léger froncement de ses sourcils, une tension au bord de ses lèvres. Son regard chercha des réponses dans le mien. Il me questionna sans parler. Et moi, je lui retournais ce questionnement muet. Qu'allait-il faire ? Jusqu'où irait-il ?Puis, sans prévention, ce fut lui qui mit fin à l'attente. Lentement, sans brusquerie, il réduit l'espace entre nous et posa ses lèvres sur les miennes. D'abord, ce fut un contact léger, timide presque, comme un frôlement d'aile, sans urgence. Chaste. Un simple effleurement qui dure une fraction de seconde de trop pour être anodin.Mais il ne recula pas, ne se déroba pas, il revint. Ses lèvres se pressèrent un peu plus contre les miennes, gagnant en assurance. Et puis, doucement, comme s'il explorait un territoire inconnu mais étrangement familier, il entrouvrit la bouche, laissant sa langue venir chercher timidement la mienne. Lentement, il approfondit ce baiser, y mettant une tendresse à laquelle je ne m'attendais pas.Un frémissement fulgurant me traverse la colonne vertébrale, me clouant sur place. J'aurais voulu fermer les yeux, m'abandonner à cette sensation enivrante, mais je ne pouvais pas cesser de l'observer. De capter chaque tressaillement sur son visage. Chaque battement de cils. Chaque soupir à peine est audible.Et sous nous, comme une prêtresse s'assurant que son rituel suivait son cours, Djamila s'était remise à l'œuvre, ses mains et sa bouche reprenant possession de nos vits et de nos couilles qu’elle s’amusait à regrouper dans la même main, comme pour nous rappeler qu'elle était là. Que cet instant n’appartenait pas seulement à lui et moi, mais bien à nous trois.Mais, pour être honnête, sur l'instant, c'était comme si elle avait disparu. Comme si nous n'étions plus que deux.Forcé de constater que notre Messaline du désert activait son action avec une ardeur nouvelle, je ne pouvais m'empêcher de me poser mille questions. Son initiative, son insistance, son jeu savamment orchestré… Elle devait être satisfaite d'être ainsi parvenue à ses fins, compte tenu du baiser que Peter maintenait encore sur mes lèvres. Un baiser qui n'avait rien d'un simple défi lancé à la légère. Un baiser qui dure. Qui s'intensifiait. Qui laissait planer bien plus d'ambiguïté qu'aucun de nous n'aurait sans doute voulu admettre.Mais elle, elle savait ce qu'elle faisait. Elle savait tout d’ailleurs. Elle avait déjà connu mes assauts dans l'intimité de ce hammam. Elle avait goûté à mon corps, exploré mes désirs, et elle n'ignorait rien de mes penchants, de ma liberté de cœur et de corps. Elle connaissait mon passé avec Mokhtar, et par extension, elle savait que le patron était lui aussi parfaitement informé.Et pourtant… Pourquoi avait-elle insisté pour que Peter me fasse venir ici ? Pourquoi avait-elle orchestré cette scène avec une telle maîtrise, menant la danse à la perfection ? Pourquoi ce besoin d'effacer les frontières, d'effacer les réticences, d'effacer les doutes ? Elle nous avait demandé de nous embrasser, de nous rapprocher, de nous effleurer. Elle avait imposé ce contact, lentement, méthodiquement, comme si elle sculptait une œuvre patiente dont elle seule connaissait le dessein. Comme si elle avait toujours su où elle voulait nous mener.Mais jusqu'où compté elle aller ? Et surtout… dans quel but ?J'étais partagé entre une fascination brûlante et une méfiance instinctive. Était ce une simple mise en scène pour nourrir son plaisir de dominatrice sensuelle, savourant le pouvoir qu'elle avait sur nous deux ? Était ce une manière de tester Peter, de le pousser à explorer des territoires qu'il n'aurait peut-être jamais envisagé seul ?Ou bien… était ce autre chose ? Une simple provocation ? Un jeu cruel ? Une manière détournée de satisfaire une curiosité perverse sur ce qui pouvait advenir entre deux hommes lorsqu'une femme se contentait d'allumer la mèche ?Dans ses yeux sombres, il y avait cette lueur de triomphe, de gourmandise, mais aussi une lueur plus énigmatique, plus insondable. Avait-elle déjà imaginé cette scène depuis le début ? Ou s'adaptait elle, s'amusait elle de voir jusqu'où n ...

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