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Voyage en side car au Maroc 60

Publié par : pierre49590 le 14/09/2025
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Chers et fidèles lecteursMerci encore pour toutes vos bonnes notes et surtout vos messages personnels et nos échanges que j'apprécie beaucoup !Surpris tout de même que les épisodes 56 et 57 aient été si peu lus (autour des 45 vues), alors que la moyenne tourne autour de 300 ! Où étiez vous donc passés ? En vacances ?Encore tous me remerciements et bonne lecture !.Je me détournai alors lentement, jetant un dernier regard furtif ce magnifique tableau que m’offrait la providence.L'air frais du couloir me fit du bien. Il fallait vraiment que je me reprenne.À peine arrivé dans le hall de l’hôtel, je n'eus pas le temps de m'installer qu'une silhouette surgit presque immédiatement sur mon chemin : le directeur du Ryad, toujours aussi mielleux , toujours aussi obséquieux , son sourire figé tiré comme un masque trop bien rodé.Il s'approcha avec cette démarche faussement légère, presque glissante, comme s'il flottait au-dessus du sol, puis, d'une voix sirupeuse, il m'apostropha :— Ah ! Monsieur Pierre, justement, je vous attendais.Ses mains s'agitèrent légèrement, illustrant cette fausse cordialité qu'il maîtrisait à la perfection.— J'allais justement faire demander après vous. Venez, venez donc, j'ai pensé que vous apprécieriez de prendre votre petit-déjeuner en ma compagnie. Il s'empressa d'ajouter, avec ce ton feutré des gens qui veulent faire passer une faveur pour une marque d'amitié sincère :— Ce sera pour moi, bien entendu.J'inclinai légèrement la tête, intrigué, mais sans laisser paraître le moindre doute sur mon visage. Pourquoi voulait-il me parler ? L’esclandre de cette nuit, évidemment. Ou bien… Madeleine ? Ou peut-être les deux ? Mieux valait ne rien précipiter, le laisser venir.Je lui adressai un sourire aimable, décontracté, comme si je n'avais aucune raison de m'inquiéter.— Avec plaisir. Un café bien serré ne me ferait pas de mal.Le directeur s'inclina légèrement, satisfait et m'invita à le suivre.— Alors venez donc vous installer, Monsieur, nous allons vous servir ça immédiatement.Je me laissais guider, place à l'une des tables les plus reculées du patio, sous une tonnelle où la lumière du matin s’immisçait doucement à travers les feuillages.Le serveur arriva presque immédiatement, déposant devant moi une théière fumante, un assortiment de pains et de douceurs orientales. Le directeur s'assit en face de moi, croisa les mains sur la table avec un sourire plus poli que sincère.Son regard était perçant, calculateur. Il pesait chaque instant, chaque silence. Et moi, je me contentai d'attendre. Voir par quel sujet il allait commencer. La nuit agitée de Peter…Ou ma sulfureuse Madeleine ?Le directeur prit un air faussement préoccupé, mais son regard, lui, était acéré, perçant, jaugeant chaque réaction sur mon visage.— Oui, oui, je vous suis vraiment reconnaissant de bien vouloir m'écouter.Il jeta un regard rapide autour de nous, comme pour s'assurer que personne ne nous entendait. Puis, d'une voix plus feutrée, plus insinuante, il continue :— Mais je vous suis aussi très reconnaissant pour l'attention que vous portez à notre charmante touriste belge… bien seule dans notre région aride.Je ne disais rien, le laissant venir, sachant qu'il pesait chaque mot, chaque inflexion. Il prit une longue inspiration, théâtrale, avant de pencher légèrement la tête, comme s'il pesait encore une dernière fois la tournure à donner à son propos.— Oui… Oui… donc voilà…Il rejoignit les mains sur la table, les doigts entrelacés avec une application presque étudiée.— Venons-en donc au fait.Son regard se fit plus appuyé, plus insistant.— Je suis très embêté, car c'est tout de même un sujet très sensible…J'inclinai légèrement la tête, faussement bienveillant, mais restant toujours sur mes gardes.— Cher Monsieur, vous m'avez fait l'honneur de me parler très franchement dès mon arrivée dans votre établissement. Alors continuez !Il eut un sourire plus poli que sincère, un sourire de marchand habile.— Oui, bien sûr… Et c'est très gentil de votre part.Puis, après une seconde d'hésitation mesurée :— Enfin, je suis très embêté par l'affaire de cette nuit…Ah, il y vient, pensais-je.Il fit mine de réfléchir encore une seconde, ajustant sa posture, jouant au jeu du protecteur sincèrement concerné.— Oui, il y a ce pauvre Mohammed et cette affaire…Son regard se posa sur moi avec une intensité nouvelle, cherchant à capter la moindre réaction. Puis, après un léger silence, il ajoute avec une lenteur calculée :— Oui, c'est désolant cette histoire…Il fit une légère moue, baissant à peine les yeux, mais je compris immédiatement qu'il mesurait chaque mot suivant.— Je ne suis pas sûr que ce pauvre garçon ait voulu mal faire.Puis, revenant droit sur moi, plantant son regard dans le mien avec une acuité troublante :— Je pense qu'il est passé aussi déjà chez vous ces jours derniers…Son sourire s'élargit, léger, précis et carnassier.— Et il n'y a pas eu de problème, n'est-ce pas ?Un silence. Je gardai un visage impassible, ne clignant même pas des yeux.Il continue, l'air faussement léger :— Vous êtes un gentleman, bien évidemment… Je suis sûr que tout s'est bien passé.Un léger frisson me parcourut sans que je ne laisse rien transparaitre. Mais il savait. Il savait que Mohammed était venu me proposer ses services. Il savait que je l'avais laissé entrer dans ma chambre. Il savait ce qui s'y était passé. Et il me le laissait comprendre à demi-mot.Mais moi, je restais de marbre.Il poursuivit, toujours avec cette voix doucereuse, ce ton presque paternel :— Alors, je ne vois pas pourquoi il y aurait eu un problème avec ce Monsieur Peter…Il marque une pause savamment placée, avant d'ajouter :— …qui est certainement un gentleman lui aussi, puisqu'il est votre compagnon de virée.Il manœuvrait très finement Il essayait de m'amener à admettre sans poser la moindre question directe. Un fin joueur. Puis, comme s'il voulait alléger la situation, il esquissa un petit sourire complice :— Je pense qu'il y a eu un quiproquo.Son regard ne me quittait pas.— Votre ami avait beaucoup bu, je crois…Il joua avec le bord de sa tasse, l'air innocent.— Et je ne vois pas Mohammed… Enfin, vous me comprenez, vous ?Un silence, pesant, électrique.Je laissai le poids de l'instant s'étirer, puis, d'un ton neutre, sans me départir de mon calme, je répondis simplement :— Disons… à demi-mot, cher Monsieur. À demi-mot.Un éclair de satisfaction traversa son regard. Le jeu était en place. Mais le tournoi ne faisait que commencer.Le directeur prit une gorgée de thé, lentement, presque théâtralement, laissant planer un silence chargé de sous-entendus. Puis, d'un ton faussement concerné, il déclare :— Ce pauvre Mohammed est bien tourmenté, figurez-vous… Il a d'ailleurs parlé à Daoud.Il me jeta un regard appuyé, observant ma réaction avec la finesse d'un homme qui sait déjà ce qu'il cherche.— Il l'a croisé ce matin.Il fit mine d'ajuster le bord de sa manche, comme pour alléger la gravité de ses propositions, avant de lâcher, l'air de rien :— Il sortait de votre chambre, je crois.Il voulait que je comprenne ce qu'il savait. Tout. ...

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