L’amour dans la paille ça gratte !!Voilà quelques jours qu’avec Hervé nous avions une envie folle de faire l’amour au milieu de nos vaches, dans la paille…Un fantasme je ne sais pas, un désir d’être dans ses bras, sûr ! mais de me donner à lui de tout mon être, certain !!! C’est vrai que depuis mon hospitalisation et mon repos forcé, je l’ai un peu mis à la diète sexuelle !!! Enfin ce n’était pas la disette non plus… mais notre désir croissant de jour en jour, nous a conduit jusqu’à la stabulation et en attendant que ces dames (les vaches) arrivent des prairies bien sèches vers 17h pour la traite, nous avions un petit moment devant nous… et même si elles devaient attendre ce n’est pas la mer à boire…. Je montais sur la pointe des pieds pour déposer un gros bisou dans le cou de mon aimé car il mesure au moins dix centimètres de plus que moi, je dois donc m’accrocher !!! En se retournant il m’enlace alors à son tour avec passion en me saisissant le visage de ses mains calleuses d’homme de la terre et m’embrasse amoureusement et longuement. Un vrai délice !Je sens sous ses vêtements de travail sa bosse qui se tend vers moi comme une invitation à saisir…. Hervé me prend par la main et me conduit hors de la salle de traite jusqu’à ce que nous trouvions assez de paille fraîche loin de tous regards éventuels… et nous nous allongeons. Il ne quittait pas mes lèvres, nos langues s’entrelaçaient avec saveur et dilection. Nous nous plongions dans un corps à corps fabuleux et nous lestant de nos vêtements, jetés loin de notre portée, nous nous étions nus et nos sexes dressés tels des obélisques, nous procuraient déjà du plaisir.Cette étreinte dura bien une demi-heure jusqu’au moment où nos chères vaches arrivèrent près de notre îlot de plaisir. Nous avions eu le temps de jouir l’un et l’autre dans une extase fabuleuse. Je dois dire, que même avec ma maigre expérience, jamais je n’ai joui de la sorte, Hervé sait s’y prendre et entre ses bras, entre ses mains, je m’abandonne totalement dans un plaisir complet. Nous nous rhabillions assez vite comme si nos « commères » de bovidés allaient prendre un haut-parleur et alerter tout le voisinage… nous nous sentions pris au piège de leurs grands yeux malicieux….Avez-vous déjà scruté les yeux d’une vache ? C’est hallucinant de profondeur ! Bref une fois rhabillés, nous retournions à notre tâche ! Mais nos yeux n’arrivaient pas à s’éloigner l’un de l’autre. Une fois je me tournais, et Hervé déposait un bisou dans mon cou, une autre fois c’était moi… ce soir là, la traite des vaches nous parut très, trop longue…. ! Puis avec le bruit des machines et des bêtes, nous n’avions pas entendus arriver la femme d’Hervé… oups !!! Mince elle nous a vus sans aucun doute, d’autant que pour se parler il faut parler fort… Bref, elle venait voir son « encore » mari pour lui confier le dossier de divorce et quelques injonctions signées d’un huissier…. De quoi faire perdre la tête à mon homme. Elle me salua du regard, avec des yeux humides, presque remplis de larmes… me demanda des nouvelles de ma santé.Elle nous avait vus sans aucun doute, mais retenait ses larmes, et visiblement elle aimait encore son mari, tout en sachant que désormais tout était accompli et que le destin était tracé pour notre avenir. Elle ne resta pas longtemps, souhaitant parler à Hervé quelques secondes à l’écart… je sus après qu’elle a évoqué sa désolation du mariage raté de leur fils.Mais que pouvions-nous y faire ? Si cette fille ne pouvait pas accepter la situation, c’est qu’elle n’aimait pas le garçon dont elle rêvait d’être l’épouse… Après le départ de sa femme (oui c’est encore sa femme, moi, je ne suis que l’amant !!!), Hervé reprit sa place dans l’activité de la traite, un peu silencieux au départ, comme s’il avait reçu une claque en plein visage.Mais je le saisis par le bras, avec les vaches pour seules témoins, e ...

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