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Voyage en side car au Maroc 17

Publié par : pierre49590 le 20/12/2024

17J’éclatai en rires... Oui, oui, je sais, c’est d’ailleurs les consignes que semble leur donner le patron, enfin c’est ce qu’il m’a dit. Mais accueillants vis à vis des touristes, pas vis à vis des marocains du douar !- Et c’est qui le meilleur ?- Le jardinier. Mais faut pas exagérer ! Je peux pas faire ça autant que je veux. Je veux pas d’histoire.Je lui pris alors la verge à pleine main pour lui susurrer :- Dis donc, mon Daoud, maintenant que je connais les besoins de l’engin et sa consommation, tu ne vas pas me faire croire que tu fais ça tous les quinze jours seulement !Il fit une moue.- Non, plus souvent.- Alors comment fais-tu ? Les veuves, peut-être ?- Quelles veuves ? Qui t’a dit ça ?- C’est Karim qui m’a parlé des veuves...- Les veuves c’est plutôt pour les célibataires, ou les veufs. Elles sont pas folles.- Alors ? Avec qui ? Car je sais que tu as des besoins ! Je t’ai bien compris.- Avec quelques copains d’enfance.- Et... tu les niques ?- T’es fou ! Un marocain du douar qui se fait niquer est perdu. Ça se sait tout de suite, il vaut plus rien, c’est plus un homme. Les hommes qui se sentent plus femmes que hommes ne peuvent pas rester ici, ils partent très tôt à la ville.- Ben alors, vous faites quoi avec tes amis ?- On se caresse, on se branle, parfois on se suce... Mais moi j’aime pas trop. Mais si je veux qu’il me suce, je suis obligé, tu comprends ? Mais j’avale jamais !Je ne sais si ce fut ma main qui lui tenait son chibre ou le niveau de la discussion, mais tout cela apparemment stimula ses sens et nous repartîmes pour la xème fois dans un rodéo endiablé.Ce fut au matin, de très bonne heure tut de même, mais on avait si peu dormi qu’on tocqua à la porte, fermée à clé heureusement.- Oui ?- C’est Momo, Monsieur. J’ai pensé que vous auriez très faim ce matin, alors j’ai apporté un double petit déjeuner. Je suis toujours à l’entière disposition de Monsieur, s’il le souhaite.Je chuchotai dans l’oreille de Daoud :- Tu veux le niquer ? On le fait entrer ?Il me répondit d’un signe négatif ferme, presque en colère.- Merci, Mohammed, posez le plateau dans le couloir. Je le récupèrerai tout à l’heure.On l’entendit repartir.- Pourquoi tu veux que je le nique ici ?- Tu veux une réponse franche ?- Bien sûr !- Ça m’exciterait de te voir le baiser.- Ça t’excite, ça, toi ? Moi c’est niquer qui m’excite !- C’est compliqué. Bon, laisse tomber.- Non, non, si ça te fait plaisir, moi je veux bien. Mais je comprends pas. Tu veux me voir le niquer ? Tu ne préfères pas que je te nique ? Il me regardait, incrédule, ne comprenant vraiment pas mes envies.- On appelle ça un fantasme...- Moi, je fais comme tu veux. Moi, je veux te faire plaisir.- Laisse tomber, je te dis.- Ma femme rentre dans deux jours, après impossible...- Écoute, on va arrêter de parler de cela. Je vais aller chercher le plateau et on va manger là, comme deux amoureux.L‘allusion le remplit de joie. Je me levai, récupérai avec la plus grande discrétion le plateau, et nous prîmes un petit déjeuner magique.Après cette nuit d'amour intense et pleine d’émotions, suivie de ce dialogue pour le moins troublant, je ressentis un besoin impérieux de m'extraire de cette ambiance lourde et oppressante pour m'échapper de la tranquillité oppressante du Riad. Tout ici, avec ses jardins paisibles et ses ombres silencieuses aguichantes, semblait trop propice aux réflexions profondes, aux pensées qui tournent en rond et à certaines tentations, car j’avais vingt ans et le feu au ventre... Mais j'avais réellement besoin de quelque chose de différent, de plus vivant, de plus agité pour me changer les idées.Ouarzazate me vint à l'esprit. Je savais que cette ville, avec son effervescence, ses souks animés, ses avenues bordées de palmiers et ses cafés bruyants, m’offrirait un contraste saisissant avec le calme feutré et si sensuel du Riad. Ce n'était pas la sérénité que je recherchais, mais plutôt le tumulte d'une ville en mouvement, la foule où me fondre pour laisser, peut-être, derrière moi les souvenirs de la nuit passée.Le simple fait de me plonger dans la frénésie de la ville, de me mêler aux passants, de négocier dans les boutiques et de sentir l'énergie des rues, pourrait me permettre de me changer les idées. Ouarzazate, avec son marché en plein air, ses artisans, et ses habitants affairés, me semblait être le lieu idéal pour oublier, ne serait-ce qu'un instant, l'intensité des émotions qui m'avaient submergé.Et puis, il y avait ces souvenirs que j'avais accumulés, ces petits trésors que je voulais envoyer en France. Préparer des colis à la poste marocaine, choisir les objets avec soin, écrire quelques mots sur une carte postale… Voilà une activité pratique, presque banale, mais qui, je l'espérais, m'aiderait à retrouver un peu de changement.La perspective de me perdre dans la foule, de m’immerger dans cette agitation joyeuse, me semblait être exactement ce dont j'avais besoin. Non pas pour fuir, mais pour me reconnecter à la réalité, pour sortir de cette bulle émotionnelle dans laquelle j'étais enfermé depuis quelques jours. Je me décidai alors d’y partir, stimulé par l’idée de retrouver l'énergie du quotidien, d’échapper au silence et aux plaisirs voluptueux des bras de Daoud et des baisers enfiévrés de son fils. Je recherchais une forme d’anonymat réparateur en me fondant dans le bruit et la vie de la ville.Je suis arrivé à Ouarzazate avec le vent du désert m’accompagnant dans les derniers kilomètres. Le ronronnement du moteur de mon side-car se fit plus sourd à mesure que je pénétrais dans la ville. Les rues étaient déjà animées et je trouvai rapidement la Poste, une bâtisse blanche et austère devant laquelle je me garai.Avant de pouvoir expédier mes souvenirs, je réalisai qu’il me manquait l’essentiel : les emballages. La poste marocaine n’était certainement pas équipée pour fournir ce genre de service. Je dus donc partir à la recherche d’une petite boutique où je pourrais acheter du papier kraft, du scotch, et de la ficelle, pour empaqueter mes trésors.Je déambulai dans les ruelles étroites, mon regard attiré par une échoppe modeste, nichée entre deux bâtiments aux façades décrépies. Derrière un comptoir en bois patiné, un vieil homme aux mains habiles me proposa ce dont j’avais besoin. Le lieu était rempli d’objets hétéroclites, de boîtes en métal, de sacs de jute, et d’outils anciens suspendus aux murs. L’ambiance poussiéreuse et le léger parfum de cuir vieilli ajoutaient un charme certain à l’endroit. Il me proposa même gentiment de réaliser l’empaquetage.Une fois équipé du nécessaire, je retournai à la poste. L'atmosphère y était studieuse, des hommes et des femmes attendaient leur tour, les bras chargés de colis et de lettres. Je m’installai dans un coin pour remplir les formulaires ad hoc. Lorsque tout fut prêt, je déposai les paquets sur la balance. Le poids de ces souvenirs, qui m'avait semblé léger jusqu'alors, se révéla être une charge bien plus lourde. L'employé me tendit une facture, et je fus surpris de découvrir que les frais de port étaient exorbitants, presque équivalents à la valeur des objets eux-mêmes. Je marquai une légère hésitation, incrédule devant ce montant inattendu.Mais je savais que je ne pouvais plus continuer à accumuler ces souvenirs avec moi. Ils étaient devenus une sorte de fardeau, une charge que je ne voulais plus porter. Je m’en acquittai donc sans rechigner, bien que ce prix ajoutât une note amère à ce moment qui aurait dû être un simple geste de générosité envers mes proches.Une fois les colis expédiés, je sortis de la Poste avec une étrange sensation de légèreté, comme si m'en être débarrassé avait allégé plus que mon simple sac. Je décidai alors de flâner dans la ville, me laissant porter par l'effervescence de ses rues. Les étals des marchés débordaient de marchandises, et les ruelles étaient vivantes de couleurs et de bruits.L’heure avançant, je ressentis l’envie de m’asseoir et de manger quelque chose. Je trouvai un petit restaurant typique, une échoppe sans prétention qui exhalait des odeurs de grillades et de pain frais. Je m’installai à une table en terrasse, à l’ombre d’un palmier. Le vieux serveur, un homme à la peau burinée et aux gestes lents, vint à ma rencontre. Je commandai un tajine, et alors qu’il me servait, nous engageâmes la conversation.Je lui fis part de ma fatigue, de ce besoin d’évasion qui m’avait poussé jusqu’ici. Il m'écouta avec l'attention de quelqu'un qui en a entendu beaucoup d'autres avant moi. Son regard, cependant, trahissait une compréhension sincère. Après un moment de réflexion, il me conseilla d’un ton rassurant :— Mon ami, si tu es fatigué, il y a un excellent hammam juste à côté. Ils y font des massages comme nulle part ailleurs. Tu en ressortiras comme neuf.Je réfléchis un instant à cette proposition. L’idée de me plonger dans la chaleur apaisante d’un hammam, de me laisser envelopper par la vapeur et le calme d’un massage, était tentante. Peut-être était-ce exactement ce dont j'avais besoin pour effacer les traces de cette nuit troublante, pour apaiser l’agitation qui continuait de tourbillonner en moi.Après avoir fini mon repas, je pris un moment pour peser cette option. Le hammam me semblait être une invitation à une nouvelle forme de détente, un moyen ...

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