Un nouvel employé est arrivé dans l'atelier, Matthias, 23 ans, crâne rasé, barbu, tatoué sur le visage et les mains. On apprend qu'il est en couple avec sa copine depuis leurs 17 ans et qu'ils viennent de quitter la campagne pour s'installer tous les deux en ville. Malgré cela, son côté bad-boy a tellement eu de l'effet sur la plupart des filles ici que certaines ont demandé à changer leurs jours de repos afin de pouvoir travailler en même temps que lui. De mon côté, je ne prête pas spécialement attention à lui d'autant plus qu'il est assis à l'extrême bout de l'atelier, assez loin pour être vu ou se parler. Seules les pauses sont un moyen de réellement échanger entre collègues. Il est constamment à lancer des blagues en gesticulant dans ses vêtements toujours amples. Au fil des semaines, je sens changer sa manière de me parler et surtout de me regarder. Sa voix devient plus suave et ses yeux plus doux. Il propose même de me raccompagner en voiture pour que j'évite de prendre le bus. Mais rien ne va plus loin. Je m'interroge sur lui. Quelques jours plus tard, au moment où il passe la porte de l'atelier pour sortir, il lance à voix haute en me pointant du doigt : «Ce mec me trouble !» Il se ravise aussitôt pour jouer sur la plaisanterie, mais, dit assez fort pour que tout le monde l'entende, je me demande s'il passe un message. Cependant, pendant une pause, il m'avouera : «Ça s'embrouille dans mon cerveau à cause de toi.» Sans plus d'explications, les jours passent sans arriver à démêler le vrai du faux. Deux jours après, on apprend qu'il se sépare de sa copine. Mais il est temps pour moi de partir en stage durant deux semaines. À mon retour on m'a taillé une réputation de salope dans l'atelier, affirmant que j'avais couché avec tous les mecs anciennement employés ici, ce qui est, étonnamment, faux. Par jalousie ou par vengeance, Matthias décide alors de lancer la rumeur selon laquelle lui est moi avons aussi eu des relations sexuelles. Cela prend très vite et tout le monde ici finit par y croire. Mais une fois encore, il se ravisera quelques heures après, affirmant ne pas assumer. J'étais à la fois content que ce jeu qui aurait pu être malsain s'arrête, mais aussi déçu de ne pas avoir pu réellement faire quoi que ce soit avec lui. Car avec le temps, je finis moi aussi par le trouver attirant. Soudain, pendant la pause, on se retrouve tous les deux et il m'embrasse sur la bouche. Pas un petit bisou, mais durant quelques secondes. Je ne le repousse pas. Je le laisse profiter de ce moment. Et moi aussi... Avant qu'il me dise : «Je suis pas gay ! - Matthias, tu es pas gay ou tu veux pas l'être ? - Ma tête s'embrouille alors rentre-toi bien ça dans la tienne, je suis pas gay !» me dit-il en pointant son majeur sur mon front. Les jours suivants, il devient distant. Au point de me plus me regarder ni me parler. Il rit avec les autres, peut-être pour sauver la face. Mais je vois son regard mélancolique et abattu. Jusqu'au jour où les choses changent. On se retrouve de nouveau à l'écart et après un échange de regards, il m'embrasse, langoureusement cette fois-ci, en posant ses mains sous ma mâchoire. Je monte les miennes vers ses fesses, qui sont bien rebondies sous son pantalon large. Et il m'annonce : «Je veux que tu me baises. - De quoi ? - C'est pas ...
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