Au réveil, il me fallut plusieurs secondes pour reconnaître les lieux et retrouver mes esprits. J'étais sur la couchette d'un camping-car, nu, et je m'étais fait baiser toute la nuit par un homme de soixante-cinq ans.La veille, j'étais en déplacement dans une société en Touraine. Le courant passait bien avec l'acheteuse, la négociation promettait d'aboutir. Sandrine, brune au carré court, quarante-cinq ans environ, était un charmant mélange de fermeté et de séduction. J'étais convaincu que mon physique de beau gosse lui importait autant que les qualités techniques de nos produits. Dans ma tête, les plans allaient bon train et je pensais déjà au coup d'après. C'est pourquoi je prétextai le besoin de vérifier les stocks pour ajourner la signature, me donnant ainsi l'occasion de revoir Sandrine.Après la journée de travail, Sandrine accepta volontiers de venir boire un verre au bar de mon hôtel. Très vite, je la draguais ouvertement. L'ambiance était de plus en plus chaude mais, au bout d'un quart d'heure, Sandrine me signifia sèchement qu'il n'était pas question de monter dans ma chambre. Mon amour propre en prit un coup. De plus, je me dis que j'avais peut-être eu tort de différer la vente, et que cela allait être pénible pour moi de revenir devant Sandrine. Bref, j'étais quelque peu chagriné quand je pris ma voiture pour faire les 250 km qui me séparaient de chez moi.Avant de rejoindre l'autoroute, il y avait environ 50 km de départementales à parcourir. Le jour déclinait et un orage assez violent éclata. Je fus heureux de trouver un parking - sans doute une aire de covoiturage - pour m'arrêter. Je m'assoupis assis sur mon siège. Il faisait sombre et la pluie tombait toujours aussi dru quand un bruit de moteur me réveilla. C'était un camping-car qui se stationnait à vingt mètres de ma voiture. Au bout de cinq minutes, je vis une silhouette surmontée d'un parapluie en sortir et se diriger vers moi."- Sale temps hein ? Ce n'est pas près de s'arrêter. Venez dans mon camping-car si vous voulez, vous y serez mieux que dans votre voiture !"Le temps d'atteindre le camping-car, j'étais trempé."- Allez vous sécher dans le cabinet de toilette et prenez le peignoir."J'entrai dans la petite cabine, me séchai et passai le peignoir satiné qui se trouvait là. La douce étoffe sur ma peau était bienvenue après les vêtements mouillés.Je revins dans le séjour et détaillai alors mon hôte. Contrairement à l'idée que je me faisais des camping-caristes (couples de retraités bedonnants en tee-shirts et bermudas), celui-ci était un homme soigné. Environ soixante-cinq ans, cheveux et petite moustache poivre et sel bien taillés, bronzé, souriant. Il me fit asseoir près de lui sur la banquette derrière la table et m'offrit un armagnac pour me remettre. Je lui racontai les circonstances dans lesquelles je m'étais retrouvé là, en omettant toutefois de m'appesantir sur mes espoirs déçus avec Sandrine. L'heure tardive, le confinement de la petite pièce, les confidences et l'armagnac donnaient une ambiance de chaleureux abandon, comme si on était hors du temps. C'est pourquoi quand la main de l'homme se posa sur le satin recouvrant ma cuisse, je ne m'écartai pas violemment en le traitant de sale pédé. Au contraire, je trouvai ce geste naturel, amical. Pour tout dire : agréable. Quand la main remonta, je sentis ma verge s'échauffer et c'est de moi-même que je desserrai mes jambes pour favoriser la progression de la main caressante. Le satin glissa et ma bite s'offrit au regard et aux caresses de l'homme. Celui-ci était manifestement à son affaire et n'hésita pas à saisir mon membre dans sa main. Les caresses étaient devenues une branlette ...
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