Encore un grand merci à tous pour vos lectures attentives et bienveillantes. Merci pour vos notes généreuses.Son sourire revint immédiatement, mais doublé d'une suavité trop calculée pour être sincère.— Je ne doute pas de vous, loin de moi cette idée !Puis, soudain plus feutré, plus intime, il tourna légèrement la tête, plantant son regard dans le mien :— Mais ce sont plutôt les idées que pourraient se faire votre ami… dans son inconscience momentanée, naturellement.Je haussai les épaules avec détachement, feignant l'indifférence.— Oui, peut-être… et alors ?Il poussa un soupir exagéré, joignant ses mains devant lui, prenant un air grave, faussement peiné.— Eh bien… Alors…. J'ai été obligé de mettre Mohammed sur la toucheIl soupira encore, baissant légèrement les yeux, comme si cette décision lui pesait avec affreusement sur la conscience.— Oh, il est hors de question que je m'en débarrasse définitivement, bien entendu !Puis, son sourire revint, légèrement tordu, glissant sur son visage comme une ombre.— Mais disons que, pendant le séjour de Monsieur Peter, il sera préférable qu'il se fasse plus discret.Il me regardait intensément, comme pour m'évaluer , mesurer mon niveau de compréhension.Puis, dans un dernier sourire suave, l'air d'un homme qui en sait bien plus qu'il ne veut en dire :— Vous… c'est moins grave, après tout. Vous n'avez pas eu de problème avec notre brave Mohammed.Je pris une gorgée de mon thé, masquant mon amusement autant que mon agacement. Le jeu était dangereux. Mais je commençais à y prendre goût.Avec une fausse lassitude, il fit mine d'hésiter , avant de reprendre d'un ton plus bas, comme une confession d'homme à homme :— Et bien sûr…Il tapota doucement le rebord de la table du bout des doigts.— Je me vois contraint de payer tout de même le salaire de ce brave serviteur, qui a une famille…— Une famille ?— Oui, une vieille mère souffrante et pas mal de petits frères et sœurs…Je le laissais continuer, impassible, attendant qu'il en vienne au point qui l'intéressait vraiment. Et bien sûr, il ne tarda pas.— Je compte bien assurer ma part vis-à-vis de lui.Il pris une inspiration plus profonde , avant de me gratifier d'un regard appuyé, trop appuyé.— Mais je vous sais monsieur…Son sourire s'élargit légèrement.— Très humain… chaleureux… aimant bien et beaucoup notre peuple…Je poussais intérieurement un soupir de soulagement. Heureusement, il n'eut pas le culot de dire "les Marocains".Il poursuivit, toujours aussi onctueux :— Je crois qu'un petit geste de votre part, une petite enveloppe… lui mettrait du baume au cœur.Un léger silence. Il inclina la tête, légèrement penché vers moi, comme pour sceller un pacte tacite.— Et le rassurerait sur la confiance que nos clients lui ont toujours témoignée.Il fit un léger mouvement du poignet, comme s'il balayait une brouille insignifiante.— Et aussi…Là, il marque une pause.Puis, plongeant à nouveau ses yeux dans les miens :— Si vous pouviez raisonner votre ami…Sa voix se fit plus posée, mais plus pressante.— Plus de scandale dans mon hôtel, cher Monsieur, s'il vous plaît.J'inclinai légèrement la tête, lassé par ces insinuations , par ces demi-mots qui, finalement, en disaient bien plus qu'ils ne le devraient.— Pas de problème.Je prends un ton détaché, presque désinvolte.— Vous me direz quoi mettre dans l'enveloppe.Puis, d'un sourire léger, sans lui laisser le temps de savourer son petit triomphe, j'ajoutai :— Excusez-moi, mais il faut que j'aille voir si mon ami Peter est réveillé…Je me levai, repoussant ma chaise sans précipitation, avant d'ajouter, faussement -— Sans toutefois l'aider à s'habiller, bien entendu…Je souris avec une pointe d'ironie, cherchant à le troubler, à voir jusqu'où il pouvait aller.— Et je vais essayer de tempérer sa fougue.Le directeur se redressa immédiatement, jouant l’indigner. Il leva à nouveau les mains, comme s'il conjurait un blasphème :— Mais voyons, cher Monsieur ! Jamais, au grand jamais, par Allah, de telles suppositions ne passeront dans mon esprit !Son ton se fit plus emphatique, plus exagéré .— Je suis un homme d'honneur !Un court silence, puis, retrouvant son sourire de façade, il inclina légèrement le menton :— Mais merci d'aller parler à Monsieur Peter…Je hochai simplement la tête, esquissai un dernier sourire énigmatique, avant de tourner les talons.L'échange avait été long. Mais maintenant, je savais exactement à qui j'avais affaire.Je quittai le hall de l'hôtel, laissant derrière moi le parfum sucré du thé à la menthe et les mielleuses insinuations du directeur. L'air du matin était encore doux, chargé de cette moiteur légère qui précédait l'écrasante chaleur du jour. Je marchais d'un pas tranquille, remontant le couloir menant aux chambres, mais mon esprit restait encore embué par la conversation que je venais d'avoir. Les mots du directeur résonnaient encore dans ma tête, son jeu d'équilibriste entre savoir, deviner les mots et manipuler. Il savait. Mais jusqu'où ?Je poussai un soupir en arrivant à la porte de la chambre de Peter. Il était tard, il avait assez dormi. Autant s'assurer qu'il était réveillé… et surtout, que tout allait bien. Je frappai légèrement, sans réponse. Une légère hésitation. Puis, d'un geste mesuré, j'entrebâillai la porte.Et là... La lumière du matin filtrait à travers les persiennes, projetant des ombres douces et mouvantes sur la pièce, caressant le corps endormi de Peter dans une mise en scène presque irréelle. Il était étendu sur le dos, encore écrasé dans un sommeil, une jambe presque tombée du bord du lit, l'autre légèrement repliée, dans un abandon total et inconscient. Mais ce qui me frappa immédiatement, ce qui happa mon regard sans que je puisse m'en détourner, ce fut la colonne parfaite de son sexe, dressée haut, presqu’à la verticale, pointant vers le plafond avec une insolence naturelle. Un pur réflexe biologique, probablement dû aux effets de fin de nuit, mais la vision n'en restait pas moins saisissante. Troublante. Son torse se soulevait lentement, sa respiration paisible, inconscient de la scène d'un érotisme troublant qu'il offrait.Je ne pouvais pas m'empêcher de regarder. La lumière jouait sur la finesse de ses muscles, dessinait les lignes parfaites de son ventre, la courbe fluide de ses hanches, et plus bas… Cette érection souveraine, indifférente, majestueuse.J'avalai ma salive, mon cœur battant un peu plus vite que prévu. J'étais fasciné malgré moi, hypnotisé par l'image presque sculpturale qu'il offrait. Un mélange de force brute et d'abandon total.Un instant, je restai là, immobile, suspendu dans ce moment irréel. Puis, réalisant le ridicule de la situation, je pris une attitude décontractée, m'éclaircissant la gorge dans une tentative de reprendre le contrôle. Il était temps de le réveiller.Avant que… Avant que je ne perde totalement pied.Je m'approchai lentement, à pas feutrés sur le sol frais de la chambre. Mon regard, malgré moi, restait fixé sur son bassin, sur cette manifestation physique d'un abandon total au sommeil. Il fallait que je le réveille.Je tendis la main, hésitai une seconde, puis posai doucement mes doigts sur son bras.— Pierre…Aucune réaction.Je serrerai légèrement son avant-bras.— Pierre, debout, mon vieux.Il grogna dans un souffle, bougeant à peine, puis cligna lentement des yeux, revenant à la réalité avec la nonchalance d'un félin paresseux. Son regard se pose sur moi, encore voilé par le sommeil, avant qu'un sourire fatigué mais sincère n'étire ses lèvres.— Mmh… déjà ? Mais il est quelle heure ?Il se redressa légèrement, s'appuya sur un coude, avant de glisser une main sur son visage, comme pour chasser les derniers vestiges de sa nuit. Puis, son sourire s'élargit en découvrant son propre état. D'un mouvement lent, il baissa les yeux vers son bassin, observa un instant son érection évidente, et ricana doucement, le regard mi-amusé, mi-fataliste.— Eh ben… au ...
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