Il prit une gorgée avant de poser son verre avec un petit bruit sourd sur la table.— J’y avais pas pensé comme ça, mais oui… c’est un vrai pacte qu’on a fait, un pacte entre frères.Il leva les yeux vers moi, une lueur plus trouble, plus intense dans le regard.— Un pacte de sperme, comme tu dis…Il esquissa un sourire, mais ce sourire vacillait entre l’amusement et quelque chose de plus profond, de plus intime.— Et tu sais quoi ? Ça me va. Parce que toi… Il s’interrompit une seconde, cherchant ses mots, avant de continuer, plus bas, presque dans un murmure en venant poser son front contre le mien. Toi, tu seras toujours mon frère.Je sentis quelque chose me traverser, un trouble qui n’avait rien à voir avec l’alcool. Était-ce une simple déclaration d’amitié ? Ou venait-il, sans le savoir, de poser un mot sur ce fil ténu qui nous liait, bien au-delà de l’amitié, bien au-delà de tout ce que nous nous étions permis jusqu’à maintenant ? Il reprit après une brève pause, son regard toujours fixé dans le mien, mais cette fois avec une lueur plus sombre, presque songeuse :— Tu sais, c’est con, mais j’ai même senti… Il marqua un silence, puis haussa légèrement les épaules. J’ai senti ta chaleur… la chaleur de ton sperme se mélanger au mien.Il rit doucement, mais son rire sonnait bizarrement, comme s’il cherchait à alléger quelque chose qu’il ne voulait pas approfondir.— Bordel, c’est pas une phrase que j’aurais imaginé dire un jour !Il attrapa à nouveau son verre et le leva vers moi.— Allez, on boit à ça, frère ! A notre baptême !Je trinquai avec lui, en silence, mon esprit tourbillonnant dans une ivresse qui n’était plus seulement celle de l’alcool.Le temps s’étirait comme un fil d’araignée balloté par le vent, ténu et fragile. L’alcool formait une brume diffuse dans mon esprit, mais je gardais le contrôle. Pourtant, il fallait jouer le jeu. Alors je bus encore un verre, puis un autre, ralentissant mes gestes, rendant mon regard plus vitreux. J’enrouai ma voix, laissai échapper quelques mots indistincts, avant de basculer légèrement, la tête appuyée sur ma main, dans une posture d’abandon. Un silence s’installa. Puis un bruit de verre, une inspiration brève, et la voix de Peter s’éleva, railleuse, convaincue que je ne pouvais plus entendre :— Eh ben, frère… On tient moins bien l’alcool que le petit puceau, hein ?Il gloussa, satisfait, puis claqua la langue contre son palais.— Moi qui te croyais au-dessus de ça… Tu m’as appris plein de trucs en sexe, mais sur l’alcool, va falloir que je t’éduque. Et crois-moi, mon gars, y a du boulot !Un autre bruit de verre sur la table. Je l’entendis se pencher légèrement, son ton devenant plus sûr de lui, plus condescendant.— Putain, t’es pathétique comme ça. Regarde-toi… Le grand mec sûr de lui, celui qui sait tout, réduit en loque après quelques verres. Franchement, t’as aucune endurance.Il soupira bruyamment, et je perçus le léger frottement de ses doigts contre le bois, comme s’il pesait ses prochaines paroles. Puis il rit de nouveau, un rire court et moqueur.— Et dire que t’as une Schwantz plus belle et plus grosse que la mienne… Ouais, ouais, je l’ai bien vu. Mais tu crois que ça suffit, ça ? Tu crois que c’est ça qui fait un mec fort ? Tss… la vérité, c’est que t’as beau avoir ce que tu veux entre les jambes, c’est dans la tête que ça se joue. Et là, mon gars… t’es à la rue.Un silence. J’entendis le léger crissement d’une chaise repoussée. Il soupira encore, plus fort cette fois, agacé et amusé à la fois.— Putain… va falloir que je te remonte dans ta chambre. T’es incapable de le faire tout seul, là.Il fit craquer ses doigts, comme s’il se préparait à l’effort.— C’est moi qui dois encore m’occuper de toi, hein ?Il se rapprocha, sa main vint tapoter mon épaule d’un geste faussement compatissant.— Allez, debout, mec… Merde, c’est quoi ce corps de lâche ? Même le petit puceau a mieux tenu la route que toi.Il m’agrippa fermement par le bras, et j’entendis le léger grognement qu’il poussa en réalisant que j’étais totalement inerte.— Sérieusement ? Tu fais même pas l’effort d’essayer ? Putain, t’es vraiment lamentable.Il rit à nouveau, mais cette fois, il y avait quelque chose d’autre dans sa voix. Une satisfaction, une jouissance à me voir dans cet état. Il serra son emprise sur mon bras, secoua légèrement mon épaule.— T’as de la chance que je sois là… Sans moi, t’irais dormir dans ton vomi, c’est sûr.Il soupira bruyamment et passa un bras sous le mien, prêt à me tirer de force.— Allez, je vais être généreux et te ramener… mais crois-moi, demain, je vais pas me gêner pour te rappeler cette scène.Un sourire imperceptible effleura mes lèvres, mais je restai immobile. L’heure n’était pas encore venue de mettre fin à la comédie.Je me fis un malin plaisir à lui compliquer la tâche dans l’escalier, l’entendant pester. Puis arrivé devant ma chambre, il l’ouvrit tout en me tenant. J’allai alors de moi-même m’effondrer sur mon lit, les bras en croix sur le ventre, comme lui-même l’avait fait lors de sa dernière cuite.Je restai immobile, mais parfaitement lucide. Chaque son, chaque souffle, chaque geste me parvenait avec une acuité troublante. Je l’entendis soupirer, embarrassé, hésitant sur la marche à suivre. Il bougea légèrement, comme s’il pesait les options qui s’offraient à lui, puis murmura à lui-même, comme s’il avait besoin d’entendre sa propre voix pour se donner du courage.— Allez, frère… faut te réveiller un peu. Une douche, ça va te faire du bien. Merde… il va falloir que je te déshabille.Il lâcha un petit rire nerveux. Un léger bruit de tissus froissés accompagna son mouvement tandis qu’il se penchait sur moi.— Bordel… t’es lourd comme un âne mort.Je sentis ses mains hésitantes se poser sur mon épaule, puis glisser lentement vers mon torse. Il aurait pu arracher mes vêtements avec brusquerie, mais il n’en fit rien. Ses gestes étaient mesurés, presque appliqués. Une attention rare, une douceur infinie… Oserais-je dire, une tendresse maternelle ?Il déboutonna lentement ma chemise, ses doigts frôlant ma peau sans le vouloir. Il prenait son temps, trop peut-être. Le tissu glissa sur mes épaules avant qu’il ne le retire entièrement. Il resta un instant silencieux, comme absorbé par la vision qui s’offrait à lui.— Tu vois, frère… je vais pouvoir te dire ce que je pense. Ce que j’ose pas te dire en face…Sa voix était plus basse, plus posée, presque contemplative.— T’es beau comme un Dieu. Je suis rudement content d’être ton frère… et qu’on s’entende si bien.Un rire léger, mais pas moqueur. Plutôt nostalgique.— À la vie, à la mort… Souviens-toi.Puis ses mains descendirent à ma ceinture. Il ne trembla pas, du moins pas assez pour que ce soit perceptible. Il ouvrit la boucle, puis fit glisser le cuir entre ses doigts. D’un mouvement précis, il la retira, avant de s’attaquer au bouton de mon short.— Bordel… quel corps, frère…Je sentis l’air plus frais contre ma peau lorsque mon short fut lentement descendu le long de mes jambes. Je pouvais presque percevoir son regard détaillant chaque relief, chaque ligne sculptée par l’effort et les années. Puis, un contact à peine perceptible. Son doigt longea les contours de mes pectoraux, comme s’il voulait en suivre chaque courbe, souligner leur fermeté. Il continua son chemin, effleurant ma peau sur la ligne saillante des gouttières inguinales, traçant une route invisible du bout des doigts.— Putain… on peut dire que les Dieux t’ont gâté, toi…Sa respiration s’était faite plus lente. Un silence s’installa. Puis, un frôlement, plus distinct cette fois. Je sentis ses doigts prendre délicatement ma verge, la soulever légèrement, comme pour en évaluer la mesure. Il sembla retenir son souffle, avant de souffler presque dans un murmure :— Merde… elle fait au moins cinq centimètres de plus que la mienne.Il resta ainsi un instant, figé dans son geste, comme s’il réalisait soudain ce qu’il venait de faire. Un silence. Un ...
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