— Voyons, ne fais pas ta petite timide, nous sommes entre femmes après tout.Je retire donc mon string devant Sylvie et Charlotte, ma patronne. Je suis rouge jusqu’aux oreilles. Je lance un regard de désespoir à Charlotte pour qu’elle vienne à mon aide.— Sylvie a parfaitement raison. Entre filles, ça ne gêne pas, et vu ce que j’ai sous les yeux, elle a bien raison.La séance d’essayage recommence donc sous le regard des deux femmes. Sylvie m’aide à chaque fois pour les soutiens-gorge et pour la guêpière, et prend un plaisir malicieux à essayer de faire réagir mon petit oiseau, qui, malgré ses efforts, restera bien au chaud dans son nid.— Une vraie fille, ce Théo. Tout lui va à merveille.Une fois l’essayage fini, Charlotte décide de tout prendre et de me l’offrir. Elle part avec Sylvie à la caisse pour régler les achats. Pendant ce temps, je me rhabille. Je les entends discuter, mais sans comprendre entièrement leur conversation.— Chérie, Sylvie va te ramener le premier ensemble pour que tu le portes maintenant. Il sera mieux que ton body. Tu seras plus à l’aise pour la soirée.Me voilà donc en ensemble soutien-gorge, string, serre-taille et bas. Alors que je vais remettre ma jupe, Sylvie revient avec une jupe noire en PU brillant, un chemisier blanc en satin et une ceinture large en PU blanc avec une boucle en métal doré, et me les tend.Charlotte me lance :— Chérie, quand on a des dessous aussi sexy, on les assortit avec les vêtements du dessus. Ça t’ira parfaitement.J’hésite, car je trouve que ça fait vraiment très féminin, voire provocant.— Qu’est-ce que tu attends ? Vas-y. Sylvie nous attend pour fermer le magasin. Elle m’a proposé de dîner ensemble. Elle connaît un bon restaurant sur les quais.Je passe la jupe. Elle est assez serrée, mais parfaitement extensible. Elle arrive à mi-cuisse. Je la trouve quand même un peu courte ; de plus, elle moule un peu trop mon postérieur. On voit transparaître les fixations des bas. Je passe le chemisier en satin blanc : il me va parfaitement. Il est en forme de cache-cœur au niveau du col, ce qui met en valeur ma poitrine. Sylvie a vraiment le compas dans l’œil. Je termine par la ceinture, qui permet de faire la jonction entre la jupe et le chemisier en affinant ma taille.Je m’admire dans le miroir : je me trouve plutôt pas mal, mais ce n’est pas le genre de style que je porte habituellement.— Allez les filles, il faut se dépêcher si on veut une bonne place. Et je dois faire un arrêt avant pour récupérer quelque chose chez une copine.Nous sortons du magasin chargées de nos achats. Sylvie ferme le rideau. Une bourrasque de vent tourbillonne autour de nous, s’enroule entre nos jambes. J’adore cette sensation entre mes cuisses, mais là il est vraiment froid : mon petit oiseau se replie pour rentrer au chaud. J’ai un frisson.— Brrr ! Le temps est vraiment frais, on se gèle. Je ne sais pas comment vous faites pour ne pas geler sur place, habillées de façon si légère.— C’est juste une question d’habitude.Nous suivons Sylvie. Elle arrive devant un magasin de chaussures qui est aussi en train de fermer.— Bonjour Julie, attends, j’ai besoin que tu me rendes un service.Les deux femmes discutent. Julie me lance un regard.— Théo ! Entre dans le magasin, Julie va te prêter des chaussures qui s’accorderont mieux avec ta tenue.Julie revient avec une paire de sandales blanc nacré, avec une bride ornée de strass. Les talons aiguilles font dix centimètres de haut. Elles sont vraiment jolies.Charlotte me dit :— Eh bien, Théo, tu as de la chance aujourd’hui : trois femmes qui s’occupent de toi.Au point où j’en suis, je change mes escarpins pour les sandales. J’ai d’ailleurs un modèle similaire chez moi. Julie me propose aussi un châle en mohair dans des tons clairs, assorti au chemisier, pour me protéger du froid. Je la remercie.— Ils sont sympas et originaux, tes amis, Sylvie.Pour remercier Julie du prêt, nous l’invitons à se joindre à notre groupe pour le restaurant. Elle finit de fermer son magasin. Pendant ce temps, nous discutons du type de restaurant où nous aimerions aller.Je profite d’un moment où Julie et Sylvie parlent ensemble pour le choix du meilleur resto sur les quais pour demander à Charlotte pourquoi elle a fait ça, ce qui lui est passé par la tête. Elle me répond qu’elle avait envie d’inattendu, de se lâcher, que le mariage de son amie avait provoqué une remise en question. Elle avait tout consacré à sa carrière, ce qui lui avait valu un divorce, et depuis, elle avait toujours défendu farouchement son indépendance. Elle n’avait eu que quelques aventures sans lendemain. Le mariage de son amie remettait en cause son choix du célibat.Effectivement, Charlotte est une très jolie femme au début de la quarantaine, et son horloge biologique se rappelle à elle avec la question de l’enfant. Elle n’a pas eu d’enfant lors de son mariage, et cela la hante maintenant. C’est la première fois qu’elle se confie à moi de cette façon en douze ans. En résumé, elle fait la crise de la quarantaine. Elle a profité de mon côté original pour l’exprimer à mes dépens. Ceci dit, je ne vais pas me plaindre : c’est bien la première fois qu’une femme m’achète de la lingerie féminine.— Alors les filles ! Julie et moi avons trouvé le restaurant qui va combler nos désirs.Ça me fait bizarre d’être considérée comme une femme. Nous arrivons sur le port, au restaurant Le Grand Café de la Rade. C’est l’un de ceux que Charlotte et moi avions repérés en fin d’après-midi. Pendant que nous papotions sur le trajet, Sylvie a fait une réservation pour quatre par téléphone.Elle se présente à l’accueil, et une serveuse vient nous chercher.— Voulez-vous bien me suivre, mesdames ?dit-elle en me fixant droit dans les yeux avec un sourire espiègle.— Je vais vous placer en terrasse. Vous pourrez ainsi profiter de la vue sur le port.Alors que mes compagnes s’installent, la serveuse, en repartant, me glisse à l’oreille :— J’a ...
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