Les basses de la techno berlinoise cognent dans mes tripes, le club est une fournaise d’odeurs – sueur, alcool, désir brut. Je danse, torse nu, ma peau luisante collée à Clara et Léo. Clara, en cuir noir qui sculpte ses courbes, griffe mon dos, ses ongles creusant des sillons qui m’arrachent un grognement. « T’aimes ça, hein, salaud ? » souffle-t-elle, sa langue frôlant mon oreille. Léo, chemise déchirée, m’agrippe la taille, ses yeux de loup me dévorent. « Moi, tu me veux où ? » grogne-t-il, sa main glissant sur mes abdos, trop bas, trop chaude.On s’arrache à la foule, direction un couloir crade, murs couverts de tags obscènes, sol collant de bière. Clara me plaque contre le béton froid, ses lèvres attaquent mon cou, sa langue traçant des cercles qui me font serrer les dents. Léo, collé derrière, mord mon épaule, ses doigts s’enfoncent dans mes hanches, possessifs. « Dis ce que tu veux, » râle Clara, ses mains fouillant sous ma ceinture, là où mon sang pulse. Mon souffle se casse, je suis à leur merci.Mais je reprends le dessus. J’empoigne Clara par les cheveux, l’attire pour un baiser vorace, nos langues qui s’affrontent. Puis je chope Léo, goûte sa peau salée, son odeur de mec qui me rend dingue. Nos corps s’emmêlent, un chaos de griffures, de grognements, de sueur. Chaque caresse est un défi, chaque regard une promesse de plus. La musique noie nos gémissements, mais je sens tout : leurs mains, leurs dents, leur faim qui m’engloutit. On est trois bêtes, et ce soir, on se dévore. Le couloir du club est un four, l’air épais de désir et de vice. Clara, ses yeux brillants de défi, glisse ses doigts sous mon jean, frôlant juste assez pour me faire grogner. « T’es à nous, » murmure-t-elle, ses lèvres effleurant ma mâchoire. Léo, pressé contre mon dos, m’attrape le menton, me force à le regarder. « T’en veux plus, pas vrai ? » Sa voix est un râle, ses dents raclent mon cou, envoyant des éclairs dans mes veines.Je les repousse, juste pour reprendre l’ascendant. J’empoigne Clara, la coince contre le mur, mon corps écrasant le sien. Mon baiser est brutal, affamé, sa langue riposte avec la même rage. Léo ne reste pas sage : ses mains s’aventurent sur mes flancs, puis sur Clara, traçant des chemins qui nous font tous les trois haleter. « Putain, vous me tuez, » je lâche, à bout de souffle. Clara ricane, mord ma lèvre. « C’est que le début. »On s’effondre dans un coin, sur un vieux canapé défoncé qui sent le cuir et la débauche. Nos corps s’enc ...

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